L'église est placée sous le patronage de la nativité de "Notre Dame".

Cet édifice est très ancien car d'origine romane (Xème ou XIème siècle), mais de nombreux remaniements et restaurations sont intervenus au cours des siècles. Le style roman se retrouve dans l'encadrement de la porte latérale côté Sud qui est en plein cintre, au-dessus de la porte principale, on peut voir 2 pierres en arc e cercle qui montrent que l'entrée initiale était plus grande que celle actuelle et , avec aussi un encadrement plein cintre. L'ancienneté est aussi attestée par l'appareillage des murs en pierres taillées parallélépipédiques et par l'épaisseur impressionnante des dits murs. La cuve baptismale est aussi antérieure au XVIème siècle car à immersion total. Le bénitier en pierre situé à l'entrée principale est posé sur un fragment de colonne en marbre de Saint-Béat de facture gallo-romaine.

La voûte initiale a disparu et a été remplacée par un plafond plat, cela se retrouve dans d'autres églises romanes même classées comme la chapelle Saint-Jean-des-vignes à Saint-Plancard. L'intérieur est relativement sobre suite à une restauration durant les années 50 qui lui donna ces peintures unies avec des tons de rose et de vert. A ce moment-là, la plupart du mobilier fut enlevé et les statues regroupées dans la chapelle collatérales côté Nord. Une fenêtre circulaire ornée d'un vitrail au-dessus du chœur fut également occultée.

Il n'en demeure pas moins que les fenêtres restantes ont de beaux vitraux datant de la fin du XIXème siècle, l'un d'eux, représentant Saint-Joseph et situé dans la chapelle collatérale côté Sud a été restauré dans les années 90. De part et d'autre du maître-autel, 2 anges en plâtre ont aussi une certaine finesses. A noter aussi que l'autel actuel, en bois finement travaillé est l'oeuvre d'un habitant d'Agassac qui avait des dons d'artiste pour le travail du bois, c'était Georges Castex.

a l'extérieur, côté Sud-Est, sur le mur d'une chapelle collatérale recrépie au ciment gris dans les années 70, une pierre très ancienne a été scellée, sur cette pierre, est gravée une croix à 8 pointes des "Chevaliers de Malte" ce qui atteste qu'Agassac fut une sauveté fondée par les "Hospitaliers de Saint-Jean" ancêtres des Chevaliers de Malte.

Le clocher-mur restauré en 1997 comporte 3 cloches, 2 sont très anciennes avec un contre-poids en bois, on en ignore la date. La troisième et plus grosse, entièrement métallique fut ajoutée aux environs de 1900.

Le bâtiment qui était autrefois la mairie ainsi que le porche d'entrée sont des ajouts, vraisemblablement, du début du XIXème siècle.

La Pierre Blanche est une stèle gallo-romaine en marbre de Saint Béat sur laquelle est représentée la déesse celte protectrice des cavaliers et des voyageurs EPONA (visible à la mairie d’Agassac aux horaires d’ouverture)

La motte Féodale ce site domine le village et offre une vue imprenable. Il a vraisemblablement été aménagé par les seigneurs d’Agassac afin de voir venir tous les dangers en temps de guerre.

Le four tuilier date du XVI ^ème siècle ou du XVII ^ème siècle, il évoque l’activité économique de campagne.

La stèle Maçonnique, on ignore la date de construction de ce monument, mais nous pouvons remarquer, sur cette stèle, un œil dans un triangle symbole de la Franc-maçonnerie. Cet œil est pointé vers l’église du village

Le puits de Saint-Adoure est millésimé de janvier 1811, bâti tout en pierre taillée. C’était le puits public du hameau de St Adoure. L’accès et la rénovation de ce site ont eu lieu en 2007