• Nombre d’habitants : 57 castelgaillardais (en 2011)


  • Origine du nom : du latin castellum qui veut dire « château fort »


  • Bref historique : la découverte d’un cippe voué à Hercule atteste de la présence de Romains en ce lieu. Mais les documents écrits n’existent qu’à partir de 1087 et ils mentionnent la paroisse de Saint Martin. A peu près à cette époque une motte castrale couronnée d’un château primitif sont élevés sur l’éperon redressé d’un long coteau qui domine la vallée de l’Aussoue. Ce n’est qu’au début du XIIIème siècle que le comte de Comminges Bernard V devient seigneur du lieu et qu’on voit bientôt une vigoureuse construction de pierre qui prendra le nom de Castel Gaillard.

Aujourd’hui Castelgaillard est un petit village, et pourtant c’est ici que se dressa au XIVème siècle l’une des places fortifiées du comte de Comminges Pierre Raimond II, une garde avancée de son dispositif militaire. A cette époque Castelgaillard passe de la châtellenie de Samatan à celle de l’Isle-en-Dodon mais en appartenant toujours à l’évêché de Lombez.

Par la suite les Orbessan de Labastide devinrent seigneurs de Castelgaillard et partagèrent de nombreuses terres avec les Lamézan d’Ambax.


  • A voir à CASTELGAILLARD :

La mairie et la salle des fêtes


L’église Saint-Martin

D'après l'Abbé Bernard de Castelbajac, la première église aurait été construite en 1295 environ, en même temps que celles de Mauvezin et celle d'Ambax par Arnaud Guilhem de Lamezan.

Cet édifice comprend une nef et 2 chapelles latérales.

En 1855, le Conseil Municipal constate l'état de vétusté avancé de l'église (normal plus de 500 ans après sa construction) et son insuffisance compte tenu de la population de la commune de 320 habitant à cette époque et décide de la réparer et de construire les 2 chapelles latérales. Les dépenses envisagées sont grandes et un propriétaire de la commune (non cité) offre de prêter la somme nécessaire sans intérêt sur 6 ans.

Le choeur est fermé par une balustrade en fonte et comprend des ouvertures en plein cintre et une voûte en berceau surbaissée dans la nef.

il existe, dans les chapelles latérales, 2 vitraux du XIXème (celui de Saint-Martin et de Sainte-Germaine).

La chaire est en bois, constituée de 6 panneaux sur lesquels sont mis en reliefs des objets de culte en symbole chrétiens.

Dans le chapelle de gauche, on remarque un beau confessionnal galbé.

L'autel principal est en marbre blanc (style néo-gothique du XIXème). Au dessus de l'autel est fixé un grand crucifix récent. Dans les chapelles latérales, les autels sont en marbre blanc de même style. On trouve dans ces 2 chapelles 2 statues : Saint-Joseph en plâtre doré dans la chapelle de droite et la Vierge à l'Enfant en bois doré datant de 1850 environ dans la chapelle de gauche.

D'autres statues sulpiciennes de grande taille en plâtre blanc sont présentes dans l'église : Saint-Martin, Sainte-Thérèse, Jeanne d'Arc, Sainte-Germaine Sacré-Cœur, Notre Dame de Lourdes. On remarque particulièrement une petite statue de la vierge en terre cuite(XVIIIème).

Un lutrin ancien est installé dans le chœur.

Les fonds baptismaux sont antérieurs au XVIIIème. Il s'agit d'une vasque octogonale de proportions harmonieuses adossée au mur dans le fond de l'église. Le bénitier est une vasque ovale de grès poli à l'extérieur posé sur une colonne légèrement renflée.

Le chemin de croix ne comprend que 11 tableaux (lithographies du XIXème).

Un meuble intégré occupant tout un mur de la sacristie est constitué par 2 placards encadrant une commode. On remarque quelques ornements anciens intéressants.

En 1883, l'achat d'un harmonium est signalé et un don a permis cette acquisition.


 

Le château (XIIème siècle) il était autrefois une des sentinelles comtales commingeoises avancées de la région. Aujourd’hui en ruines, il a été racheté en 1743 et remplacé par une modeste maison de famille. Quant à la motte castral elle est encore parfaitement décelable, entourée d’un chemin devenu lieu de promenade.(non visitable)

 

 

L’ancien moulin à vent (XIXème siècle) autrefois élevé en bois et en terre, ce moulin comporte alors des mécanismes en buis. En 1816, le moulin, connu dans toute la région sous le nom de « moulin de Loulé », est reconstruit en pierre travaillée ; il s’agit d’une ouverture derrière laquelle le meunier a son couchage. Autour de l’ouverture des motifs floraux désignent peut-être les quatre vents. Les archives communales mentionnent plusieurs occupants : François Capéran, meunier de la paroisse en 1781 et en 1927 le dernier meunier est Célestin Dario.

 

Castelgaillard
Le lavoir-source - Castelgaillard

 

 

Le lavoir-source (XIXème siècle), elle a rendu d’immenses services dans le passé car cette source ne se tarit jamais. Et elle constitue aujourd’hui une réserve d’eau

        Qui pourra vous faire visiter la commune ? :

  • La mairie au 05.61.88.19.76


        Horaires d’ouverture de la mairie :

le mardi 8h30 - 12h30